Etats généraux "abeilles, semences et biodiversité" Poitiers 23-24 juin
La privatisation du vivant, qui mène à la régression de la biodiversité sauvage et cultivée, continue son offensive. Elle porte atteinte à la souveraineté alimentaire et aux droits à la vie des générations futures
Le 28 novembre 2011, l’Assemblée Nationale a voté la loi sur les Certificats d’Obtention Végétale conduisant à un recul sans précédent des droits des paysans sur leurs semences. Le même jour, le Conseil d’État a annulé le premier moratoire sur le maïs OGM MON810, et le deuxième qui l’a remplacé a été écrit pour ne tenir que quelques mois. Notre territoire est à nouveau sous la menace d’une généralisation des contaminations OGM.
Auparavant, la Cour de Justice de l’Union Européenne a interdit la vente, ou rendu l’étiquetage OGM obligatoire, de tout miel contenant du pollen OGM. Cette décision va dans le sens d’une protection élémentaire des consommateurs. Mais pour qu’elle n’entraîne pas la mort de l’apiculture, déjà très éprouvée par les pesticides, premiers responsables de la mortalité croissante des abeilles, il faut l’accompagner de l’interdiction des OGM incriminés ! Paysans, apiculteurs, consommateurs, nous sommes tous pris en étau par des pouvoirs plus soucieux des intérêts privés des multinationales de l’agrochimie et des semences que de l’intérêt général...
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