Les farces et attrapes du « bio » industriel accommodé à toutes les sauces
Comme si les fraudes ne suffisaient pas, la réglementation européenne autorise désormais toutes les dérives. C’est une affaire dont la presse n’a pas fait ses choux gras. En décembre, la police italienne a démantelé un énorme trafic de faux produits bio. Les margoulins, soupçonnés d’être liés à la mafia, avaient trouvé la combine : acheter en Roumanie des céréales et des fruits secs bon marché, transformés en produits bio grâce à de faux documents, et revendus quatre fois plus cher à des grossistes qui n’y voyaient que du feu. Neuf pays européens, dont la France, ont profité de ces marchandises pleines de pesticides, dûment étiquetées « bio ».
à partir d'un article du Canard enchainé
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